Le venin d'abeilles
D'exploitation très récente et très limitée, le venin d’abeille est un toxique comportant de nombreux produits que l’on peut classer en phéromones, enzymes, protéines et peptides.
Lors de la piqûre, il y a sécrétion par le sujet piqué, d'anticorps, habituellement des immunoglobulines de type G. Chez l'individu allergique, la première piqûre, sans effet majeur, produit des immunoglobulines de type E qui provoqueront plus tard, à l’occasion d'une nouvelle piqûre, une réaction généralisée très violente.
Le danger est particulièrement grand pour les asthmatiques et les cardiaques.
Il peut se produire une perte de connaissance et un ralentissement cardiaque pour lesquels une piqûre d’adrénaline est impérative.
Les vertus thérapeutiques du venin contre le rhumatisme et la goutte sont connues depuis l’Antiquité.
Comme tout médicament, le venin est utilisable en médecine sous certaines conditions d’indication, de quantité et de tolérance.
Le venin se récolte en faisant passer les abeilles sur une grille électrifiée qui provoque la sortie du dard et l’excitation de la poche à venin.
On le récolte sur une plaque de verre ou sur un tissu de Nylon où le dard s'accroche et s'arrache.