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Historique de l'abeille jusqu'à la naissance de l'apiculture
Passions
Les abeilles sont présentes sur la terre bien avant l’homme. Des entomologistes ont trouvé dans un glacier des fossiles d’abeilles identiques aux nôtres qui auraient vécues il y a environ 25 millions d’années.
 
C’est avec les premières fleurs que l’insecte a dû naître. Les fleurs secrètent un nectar qui attire les abeilles pour se nourrir. L’abeille procède à la pollinisation  en  se déplaçant de fleur en fleur, c’est la symbiose abeille, fleur, soleil, qui transforme la fleur en fruit.
Dès l’origine l’abeille a trouvé refuge dans les forêts à l’abri du vent et de la pluie, (arbres creux, cavités rocheuses etc.)
Les premiers hommes ont rapidement compris que ces nids d’abeilles étaient un précieux apport de sucre, de graisse et de protéine dans leur nourriture habituelle. Ils détruisaient la colonie et mangeaient sans distinction le miel, la cire, le pollen et même le couvain. Encore aujourd’hui les aborigènes de Nouvelle Guinée sont des consommateurs de nid  d’abeilles. Les premières traces de la récolte de miel furent découvertes dans une caverne près de Valence ou l’on voit une peinture rupestre vieille de 12000 ans représentant une femme entourée d’abeilles occupée à récolter du miel.

Bien plus tard l’homme commença à protéger l’abeille en lui proposant des abris, ce furent les premières ruches en argile que l’on trouve encore aujourd’hui en Afrique et au Moyen-Orient. En Egypte et en Grèce le miel fut surtout utilisé comme médicament et comme pommade cicatrisante des plaies. En Europe les hommes commencèrent à s’occuper des abeilles bien plus tard. C’est avec le besoin de cire pour la confection de bougies et de cierges  que débuta l’apiculture. Sous le règne de Charlemagne, les hommes  qui s’occupaient des abeilles s’appelaient les « mouchiers » et ils se sont groupés en confrérie ; ils avaient le droit de port d’armes comme les chevaliers et jouissaient d’une grande  considération de la part de la noblesse et du clergé. Ces « mouchiers » parcouraient les forêts pour récolter le miel et la cire en détruisant les nids d’abeilles.
  
C’est au 16éme et 17éme siècle que débuta vraiment l’apiculture en Europe. La première ruche d’observation fut créée  par l’entomologiste suisse François HUBER  (1750 – 1832).
Il était aveugle et travaillait avec son domestique François BURNENS qui lui communiqua ses observations sur le comportement des abeilles.

Mais ce furent surtout des ecclésiastiques qui  étudièrent  la vie des abeilles et rédigèrent des livres :
  • 1811 – 1896 : le pasteur J. DIERZON (Silésie) inventa la première ruche à cadres mobiles en bois.
  • 1834 – 1893 : le pasteur  BASTIAN inventa  la ruche alsacienne haute  encore  d’actualité aujourd’hui  dans nos            ruchers alsaciens.
  • 1850 – 1925 : le pasteur  GERSTUNG proposa un nouveau modèle de ruche plus perfectionné.
D’autres modèles de ruches suivirent : DADANT -  LANGSTROTH - VOIRNOT -  ZANDERS …

Jusqu’au 19ème siècle, les abeilles  étaient protégées  dans des ruches en paille ou dans des arbres creux. C’est le travail de ces éminents chercheurs qui permit à l’apiculture d’aujourd’hui de  multiplier la récolte de miel de 8 à 10 fois.

Depuis le 20ème siècle il n’y a plus eu de grandes  innovations en apiculture. Les chercheurs se penchent sur le problème des races d’abeilles et la lutte contre les maladies. A ce jour, nous pouvons intervenir dans le développement rapide des ruches mais l’abeille est restée sauvage et suit les lois strictes de la nature.

Avec les meilleures races d’abeilles, les meilleurs modèles de ruches il n’y a pas de récolte sans la contribution des éléments de la nature (poussée de nectar).

Les abeilles, les fleurs, le soleil s’associent dans une étonnante symbiose. Les abeilles trouvent leur nourriture sur les fleurs (nectar, pollen, propolis) et les fleurs attirent  les abeilles pour se faire féconder et ainsi se transformer en  fruits. Pour une fécondation parfaite l’abeille reste fidèle à la même fleur lors du butinage. Si elle commence sur une fleur de pommier, elle continue sur cette fleur jusqu’à épuisement complet de cette source de nectar.

De nombreuses expériences ont démontré que, dans les régions à forte densité d’abeilles, les fruits sont en qualité et en quantité supérieures. Ceci est surtout vrai pour les plantes entomophiles (fécondation par l’insecte) à l’inverse des plantes anémophiles (fécondation par le vent comme les conifères). En arboriculture, les gains de production de fruits sont 15 fois supérieurs à ceux de la récolte de miel.