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Les ennemis des abeilles
Passions
La fausse teigne est une mite qui se nourrit de cire ; elle comprend deux espèces : la petite teigne ressemble à la mite de la laine et la fausse teigne dont la taille est double de la première ;

Les souris, les mulots et les musaraignes :
Ils s’introduisent dans les ruches en hiver. Ils rongent les rayons et s’y logent et dérangent les abeilles.
Remède : ramener la hauteur du trou de vol à la hauteur de 7 mm, au moyen d’une bande galvanisée découpée en forme de peigne.

Le Pic vert est un grand ennemi des ruches dans certaines régions. Il perce les parois de ruches pour s’y introduire et dévorer le miel et les abeilles.
Remède : pour l’écarter, on enveloppe les ruches de grillage métallique.

Les fourmis ne se contentent pas toujours d’élire domicile dans une partie de la ruche pour être au chaud. Parfois certaines espèces s’attaquent aux abeilles et à leur provision.
Remède : une petite quantité de souffre suffit pour les écarter dans le cas où elles ne sont pas trop nombreuses ou placer la ruche sur des pièges gluants.

Le pou des abeilles est un petit diptère sans danger mais gênant qui s’agrippe aux abeilles et à la reine. Remède : pour les chasser, on allume son enfumoir bourré de tabac fort. Quelques bouffées de fumée envoyées dans la ruche, font lâcher prise au pou qui tombe sur le plateau où l’apiculteur se dépêche de les ramasser et de les détruire.

La guêpe omnivore, dont il existe 9O espèces attaque seule et en groupe les ruches et tue les abeilles dont elles mangent les intestins. Son pillage dans les ruches n’est pas le seul inconvénient, car les guêpes transportent des maladies contagieuses des abeilles.
Remède : détruire les nids de guêpes.

Le sphinx tête de mort est un papillon friand de miel. Il entre vite dans la ruche et consomme près d’une cuillère à soupe de miel.
Remède : les trous de vols qui n’ont pas plus de 8 mm de hauteur l’empêchent de pénétrer dans la ruche.
  
Le varroa (varroa jacobsoni) représente, avec la loque, sans aucun doute le pire ennemi des abeilles et, ces dernières années, la principale cause de perte de colonies pour beaucoup d'apiculteurs. Il s’agit d’un parasite des abeilles adultes et du couvain, un petit acarien visible à l’œil nu que Jacobson identifia dès 1904 dans l’île de Java et appartenant à la famille des arachnidées. La femelle a un corps ovale à plaque dure (sclérite) de couleur rouge brique avec des reflets dorés. L’exosquelette de ce parasite est couvert d’un système pileux très dru, ce qui lui permet de s’accrocher et de se camoufler dans le duvet de l’abdomen de l’abeille.
Le varroa possède quatre paires de pattes courtes et trapues qui se terminent par des ventouses et qui sont toutes regroupées sur le devant. L’appareil buccal se situe entre les deux rangées de pattes sur le ventre et présente deux «chélicères» pointues avec lesquelles l’acarien suce l’hémolymphe de l’abeille.
Le mâle est plus petit et blanchâtre.