REUSSITE EN APICULTURE
La réussite en apiculture dépend de plusieurs paramètres, dont certains ne sont pas maîtrisés par l’homme.
Par ordre d’importance nous énumérons :
1) les conditions climatiques,
2) l’environnement mellifère,
3) les qualités de la reine,
4) le savoir-faire de l’apiculteur.
Les conditions climatiques sont de loin le paramètre le plus important. L’abeille ne peut récolter que ce que la nature lui présente. Le nectar ou le miellat sont à la disposition des abeilles que dans des conditions bien définies de température, d’humidité de l’air et de l’état de la terre (humide ou sec), du vent plus ou moins violent.
L’environnement mellifère est au choix de l’apiculteur. Il peut augmenter ses résultats en procédant à la transhumance. L’environnement mellifère, ce sont des millions de fleurs qui présentent leur corolle aux abeilles qui viennent y prélever nectar et pollen. Ce sont les champs de colza, de tournesol, de lavande, les forêts où fleurissent une multitude d’arbres, comme l’acacia, l’érable, le tilleul, le frêne, le châtaignier, le chêne, et bien d’autres, sans oublier le sapin, chez nous en Alsace, pour sa production de miellat. La forêt nous présente aussi une multitude de fleurs en sous bois : aubépine, prunellier, framboisier, et autre ronces. Mais toutes ces sources de nectars ne sont intéressantes que si elles sont situées dans un rayon de moins de 1 km du rucher, bien que l’abeille puisse se déplacer jusqu'à 4 à 5 km dans le besoin. Mais il est évident que l’abeille ne rapporte plus grand-chose de sa récolte, ayant utilisé une grande partie comme carburant pour le retour.
La qualité de la reine est particulièrement importante. Une jeune reine prolifique assure un développement rapide de sa colonie au printemps, et ce sont les colonies très populeuses qui assurent une récolte conséquente quand la miellée se présente.
Le savoir-faire de l’apiculteur s’acquiert par des années de pratique apicole et une remise en cause continuelle, par la lecture de littérature apicole, l’échange d’idées lors des réunions entre collègues apiculteurs ou sur les forums d'apiculture. Il est recommandé au candidat apiculteur de s’affilier à une société locale d’apiculture et d’assister régulièrement aux réunions.
DEPLACEMENT D’UNE COLONIE
Lors du choix d’un emplacement pour une ruche ou un rucher, il y a lieu de se rappeler que l’on ne peu pas déplacer la ruche après le vol d’orientation des butineuses, à moins de le faire à une distance supérieure de 4 ou 5 km. Si nous ne respectons pas cette règle, nous allons perdre toutes nos butineuses même si le déplacement est de moins de 1 mètre. Les butineuses reviennent chargées pour se regrouper à l’ancien emplacement et mourir sans chercher à retrouver le trou de vol.